Urgences et silence

Tribunette dans le Sévrien d'avril 2015   On est en droit de s’étonner que le maire ait caché aux habitants la fermeture des urgences de l’hôpital, décision prise depuis de longs mois. La disparition de ce service public de proximité succède à la fermeture de la caserne des pompiers. Ces deux entités étaient-elles devenues si inutiles sur notre territoire ? Il y a fort à parier que les 11.000 patients des urgences en 2014 ne seront pas de cet avis. Il y a fort à parier aussi que les patients qui se rendront aux urgences des villes voisines apprécieront d’attendre de longues heures dans des services déjà surchargés. La logique comptable et technocratique qui a présidé à la décision de fermer les urgences est une logique qui mène droit dans le mur. Elle méconnait les besoins de la population en termes d’accessibilité et d’universalité des services publics.